Pour gérer une entreprise de manière efficace et transparente, il faut une organisation d’entreprise. Il s’agit d’une notion bien établie en économie et en gestion d’entreprise. L’organisation définit les règles et les structures de l’entreprise. Plus le travail d’une entreprise est divisé et plus il y a d’activités différentes à exercer, plus les tâches, les obligations et les droits doivent être clairement attribués aux différents postes de travail et à leurs titulaires dans le contexte.
Définition : Audit organisationnel
L’audit organisationnel, également appelé audit du cycle, est une évaluation pratique, légère et rapide de la capacité d’une organisation dans chaque domaine du cycle : planification artistique et programmation, marketing, conseil d’administration et « famille », collecte de fonds et autres revenus.
L’audit organisationnel comprend la surveillance, en fonction de la situation ou au cas par cas, du travail d’organisation et des dispositions organisationnelles existantes.
Les audits sont un moyen efficace pour les entreprises d’obtenir des informations approfondies sur leurs politiques et procédures. Ils fournissent des rapports détaillés que les propriétaires et les actionnaires peuvent utiliser pour prendre des décisions financières et opérationnelles. La nature de ces audits varie en fonction des informations dont l’auditeur a besoin et des objectifs de l’audit.
Audit organisationnel : déroulement
L’audit organisationnel est organisé selon les besoins de la société. La démarche s’accorde avec l’organisation de l’entreprise.
L’audit de système sert à évaluer l’ensemble du système de management. Dans le cadre d’un examen systématique et indépendant, la documentation du système de management, y compris toutes les instructions, est tout d’abord examinée afin de vérifier qu’elle est conforme au référentiel (par exemple une norme) sur lequel elle se base. Ensuite, toutes les activités pertinentes et leurs résultats sont évalués sur place afin de déterminer si elles correspondent aux dispositions et instructions prévues, si elles sont réalisées de manière efficace et si elles permettent d’atteindre les objectifs fixés.
Étape 1 : Concevoir le protocole. Il est essentiel de prendre en considération les préférences des principales parties prenantes en matière de collecte, de stockage et d’utilisation des informations – les parties prenantes détiennent les informations les plus précieuses pour définir une stratégie efficace pour votre organisation. Ces rôles varient d’une organisation à l’autre ; sélectionnez donc le groupe le plus pertinent pour vous et élaborez le protocole en conséquence. Il existe de nombreuses façons de recueillir des données sur les pratiques actuelles de votre organisation ; les meilleures pratiques courantes comprennent les enquêtes et les entretiens.
Étape 2 : Administrez une enquête pilote. Cela permettra de déterminer dans quelle mesure votre protocole d’audit permettra de recueillir toutes les informations essentielles dont vous avez besoin.
Étape 3 : Effectuez l’audit. À ce stade, administrez votre protocole. Si vous avez choisi une méthode d’entretien (ou n’importe quelle méthode d’ailleurs), parlez avec autant de personnes que possible – vous obtiendrez des informations beaucoup plus approfondies qu’avec un petit groupe de participants. Pour une petite organisation, prévoyez trois mois pour réaliser l’audit. Une organisation beaucoup plus grande aura probablement besoin de plus de temps (en supposant qu’une seule personne mène les entretiens).
Étape 4 : Analysez vos résultats. Effectuez une analyse qualitative à travers et au sein des niveaux de parties prenantes. Si vous avez utilisé un protocole d’entretien, transcrivez d’abord toutes les réponses, puis commencez l’analyse. Si les ressources sont disponibles, certains logiciels (comme Nvivo, par exemple) rendront les premières étapes de votre analyse moins fastidieuses. Quoi qu’il en soit, commencez à lire les données en gardant à l’esprit vos questions de recherche initiales. Ensuite, commencez à identifier, coder, catégoriser et interpréter les thèmes, sous-thèmes et contrastes. N’oubliez jamais que des efforts doivent être faits en matière d’anonymat pour protéger la confidentialité lors de l’analyse et de la communication des résultats.