Malgré la digitalisation constante des formats de lecture, le livre physique a encore de beaux jours devant lui. Si nous sommes nombreux à posséder une liseuse électronique, nous sommes aussi nombreux à aimer consulter un ouvrage avec le livre entre les mains, et posséder une belle bibliothèque bien fournie. Vous êtes auteur, ou vous lancez dans l’édition, et souhaiteriez en apprendre plus sur les différents types d’impression disponibles pour livres ? Découvrons-les ensemble.

Le mode d’impression offset

Il s’agit actuellement du procédé le plus répandu en la matière. En effet, imprimer son livre offset présente plusieurs avantages comme un excellent rapport qualité/prix et la possibilité de réaliser un grand nombre de tirages. Aussi, à partir de 400 ouvrages, c’est l’impression offset qui est la plus intéressante. Mais en quoi consiste-t-elle ?

L’imprimeur va utiliser des machines rotatives (que l’on appelle souvent « cylindres à impression ») qui permettent de reporter sur le support cible ce que l’on souhaite imprimer. Le terme anglophone « offset » provient d’ailleurs du verbe reporter qui se dit « set off ». L’impression offset se décline en deux grands procédés :

  • La méthode traditionnelle utilisant de l’eau. L’encre ou les visuels sont étalés sur la surface cible qui comporte des zones sèches et des zones humides. Seules les zones sèches s’imprègnent sur le support d’impression.
  • La méthode plus récente dite « waterless ». On l’appelle en français la méthode sèche. Comme son nom le laisse deviner, ce procédé ne sollicite pas d’eau.

La sérigraphie

Cette autre méthode d’impression s’applique au papier, comme l’impression offset, mais également à d’autres supports. La sérigraphie est employée pour imprimer sur de grands formats, mais pas pour de très grandes quantités. En revanche, de trop petites quantités du même tirage ne vont pas permettre d’amortir les coûts inhérents à ce mode d’impression (préparation des écrans, mélange de l’encre, etc.). L’intérêt majeur de la sérigraphie est d’être applicable pour des besoins très spécifiques, comme l’usage d’encre fluo, à paillette ou ayant une senteur. Elle va pouvoir s’appliquer sur des formats aussi variés que le verre, le bois ou le classique papier. Son procédé fonctionne par émulsion, l’encre étant déposée à l’aide d’un pochoir.

L’impression numérique

Procédé plus récent que l’impression offset par exemple, l’impression numérique est particulièrement adaptée aux tirages en petite quantité, de même que les exemplaires uniques. L’impression va être réalisée directement depuis les données informatiques en flux continu du document ou ouvrage à imprimer. Comme pour la sérigraphie, l’impression numérique peut se décliner sur d’autres supports. Elle est ainsi parfois utilisée pour du textile. Si elle concurrence aussi l’impression offset, son rapport qualité/prix reste inférieur à celle-ci, car elle suppose encore des coûts supérieurs à l’offset pour de l’impression de livres.

La reprographie

Au même titre que l’impression numérique, la reprographie est bien adaptée aux petits formats, et pour de petites ou moyennes quantités de tirages. Elle est par exemple très utilisée en entreprise, son procédé consiste à dupliquer des documents à l’aide d’un rayonnement pouvant être électrique, thermique ou gazeux. Si la reprographie permet l’impression sur des formats bien particuliers (ex : A0, A1), le nombre de tirages reste limité (par rapport à l’impression offset) et ne s’applique qu’au papier (contrairement à la sérigraphie).